Quand la paperasse prend le pas sur l’urgence : un cri du cœur

Il y a des moments où chaque seconde compte. Lorsqu’un animal souffre, lorsque sa vie ne tient qu’à un fil, l’attente devient insupportable, et le moindre contretemps peut coûter le pire. Ce drame, une amie l’a vécu récemment avec la perte brutale de son chien, victime d’une torsion de l’estomac. Une urgence vétérinaire connue pour nécessiter une prise en charge immédiate.

Pourtant, en arrivant à la clinique, la priorité n’a pas été donnée à l’animal. Avant même d’ausculter ou de soulager le chien, la vétérinaire a insisté pour remplir un dossier administratif, établir un devis, organiser la logistique… Pendant ce temps, les minutes précieuses s’écoulaient. La radio ne fonctionnait pas, le matériel était mal rangé, le vétérinaire chirurgien a été appelé bien trop tard. Le chien est décédé après plus d’une heure d’attente, sans avoir été opéré.

Ce n’est pas un simple fait divers. Ce drame soulève une question de société : comment en est-on arrivé à donner plus de poids aux formalités qu’à l’acte de soin lui-même ? À trop vouloir se protéger légalement ou administrativement, ne met-on pas en danger ceux qu’on est censés sauver ?

Ce témoignage n’est pas une attaque contre les vétérinaires, beaucoup font un travail admirable . Mais un appel à repenser les protocoles d’urgence. Il est crucial que les cliniques vétérinaires revoient leurs priorités : en situation critique, la vie doit passer avant les papiers.

Nos animaux ne sont pas des dossiers. Ce sont des vies, des compagnons, des membres à part entière de nos familles. Et ils méritent qu’on les traite comme tels, surtout quand ils sont en détresse.

Pour mon amie Aline

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